Juillet 2012

05 juillet 2012

Quel bazar dans ce tiroir.

Sur la clef USB, un embryon de One Man Show qui jamais ne verra le jour, il n’est que suite de sketchs, d’idées, se résumant parfois juste à quelques mots.

Il y manque un fil conducteur et une cohésion que je ne parviens pas à trouver.

Je le mets de côté pour … quelques temps.

Mes textes, maintenant.

J’ai ouvert un fichier “LYRICS“ regroupant tous les fichiers WORD, un pour chaque idée de chanson.

Près de 70 en tout.

Pour certains, ce n’est qu’un titre, pour d’autres, un début de couplet, quelques couplets, un refrain.

Pas un n’est fini !

Avant de commencer, je vais lire le fruit de mon travail des années 2004 à 2008.

Après avoir séché mes larmes, je décide de tout reprendre à zéro, et je me fais la réflexion que l’influence de certains groupes ou artistes que j’écoutais étant jeune se remarque un peu trop.

Objectif numéro UN : Trouver mon style.

De quoi ais-je envie de parler, et comment ?

Je fais le point sur l’existant et mets de côté tout ce qui n’est qu’ébauche et vagues idées pour ne garder sur le bureau que les textes plus ou moins commencés et les thèmes me parlant un peu.

C’est ainsi que, fin juillet, j’aurai 23 “lyrics“ dans ma musette.

Voyons un peu les thèmes abordés ainsi que l’inspiration qui fut à l’origine de chacun.

Juillet 2012

Les premiers textes tombent, hésitants, imprécis, maladroits, qui seront repris les jours suivants, corrigeant une tournure, changeant un mot (ou plusieurs) ajoutant un couplet, modifiant le temps, remplaçant Je par Tu, ou Il …

Qui suis-je dans cette histoire, quel est l’angle d’attaque ?

Le condamné, ou le bourreau ?

Le meurtrier, ou la victime ?

Le mari adultère, ou la femme trompée ?

L’observateur, ou le sujet ?

Parfois, un thème que l’on trouve si génial le lundi devient banal le mardi, et le texte est simplement laissé tel quel.

Viendra un jour de 2013 ou j’apprendrai la théorie, mais pour l’heure, j’écris au feeling.

« A ma place »

Peut-être connaissez-vous un de ces couples où l’un pense, décide, agit, … pour tout.

Il semble parfois que l’autre n’ait pas d’envie, de sentiment, de volonté propre.

Ce texte parle donc des frustrations silencieuses d’un mari soumis rêvant que …

« Au final »

Histoire d’une séparation, du sentiment de trahison que l’on peut ressentir quand l’être aimé nous échappe.

Quand les passions s’apaisent, le temps vient où l’on peu établir calmement le bilan d’une histoire qui s’achève.

Pourquoi alors ne pas exprimer respect et gratitude pour les bons moments, les beaux souvenirs, pour ce que l’on a construit ensemble et qui survivra à la fin d’un amour ?

« Cadre dynamique »

Petite satyre un rien méchante sur de jeunes cadres prêts à tout pour réussir.

Je ne me souviens pas le titre de ce téléfilm regardé d’un œil distrait alors que je pianote sur mon clavier, mais comme un peu de méchanceté ne peut pas faire de mal, je décide de me lâcher … juste un peu.

« Camille »

J’aime surfer sur le net et lire sur ceci, sur cela, un peu d’actualité, un peu de culture générale, un peu d’art, et l’on se retrouve à lire et à lire encore sur Camille.

Sa vie, l’émotion qu’elle suscite.

Son œuvre, ou ce qu’il en reste, et le frisson que l’on ressent devant un bronze, un marbre.

Pâle hommage que j’adresse là à une grande artiste.

En écrivant ces quelques mots, les frissons courent sous ma peau.

« Celui qui »

Hommage à mon Grand-père.

Mon modèle, la personne la plus importante de ma vie … jusqu’à la naissance de ma fille, bien sûr.

Rien de plus.

« Cigarette »

J’ai toujours été un fumeur respectueux.

Respectueux des non-fumeurs, plein de bonnes intentions, même si j’ai eu de temps à autre le sentiment que le respect n’était pas réciproque.

Les fumeurs étant parfois traités comme des citoyens de seconde classe, ceci est un pamphlet adressé aux deux clans, fumeurs comme non fumeurs.

« Du temps, les stigmates »

Quelle tristesse de vouloir combattre les effets du temps.

Pour ma part, j’aime ces marques qui s’impriment sur la peau.

L’empreinte du temps affirme le caractère et je trouve les femmes plus belles au naturel.

Alors pourquoi vouloir se mutiler et se défigurer sous le bistouri ?

Voici donc un hommage un peu triste aux femmes et à leurs beautés naturelles.

« Femme »

Ce texte oppose la douceur féminine à la rudesse masculine.

Encore un petit hommage aux femmes.

C’est loin d’être le meilleur, mais j’aime les sentiments qu’il raconte.

« Gourou »

J’ai autant aimé l’histoire que la distribution et le jeu des acteurs, « Fallait pas !... » est un très bon film de Gérard JUGNOT, selon moi.

Le thème des sectes s’est donc tout naturellement imposé.

« J’ai vu »

Notre monde est absurde.

Nous nous empoisonnons à longueur d’année, nous polluons notre atmosphère, nous nous entretuons pour des idées, des convictions ou des richesses.

La liste serait trop longue pour un simple blog et plus encore pour un simple texte.

Celui-ci confronte donc certaines situations.

Le toujours plus et le strict minimum, le superflu et le nécessaire, l’essentiel et le futile, l’opulent et le nécessiteux …

« Le nouveau monde »

Une nuit blanche, insomnie en perspective, alors on se câle dans son canapé et l’on zappe.

Puis on lâche la télécommande en trouvant un documentaire sur les Amérindiens.

Comment vivent-ils, que sont-ils devenus dans la société moderne américaine ?

« Libido »

Et si l’on devenait un peu … coquin.

Un jeu de séduction tout en érotisme et en provocation où l’on repousse les limites, où l’on ose, où l’on se surprend à dépasser sa timidité et la bienséance.

Peut-être une idée de scène hot pour le scénario de « Neuf semaines et demi 2 » ?

« Ma terre »

Un documentaire sur la Patagonie, toute la force de cette terre du bout du monde, la rudesse des éléments et la désolation des sols qui prennent aux trippes, vous séduisent et vous envoutent.

Probablement un voyage magnifique, un jour, qui sait.

« Mateur »

Souvenir d’un film dont je n’ai noté ni le titre ni la distribution, mais le thème m’a interpelé.

L’histoire se déroule dans une grande ville des USA, un immeuble dans lequel le propriétaire possède toute une installation de vidéo surveillance pour espionner les locataires.

Un jour, un flash, je ne sais pas pourquoi ce film m’est revenu en mémoire, mais le thème est désormais mien !

« Mon enfant, cette femme »

Un jour, on réalise que son enfant a grandi, on repense aux premières années, on la revoit à certaines périodes de son enfance, de son adolescence, on visionne mentalement des moments forts de sa vie et on lui écrit un texte, avec tendresse.

« Narcisse »

Petit règlement de compte.

Les satisfaits, les narcissiques, les suffisants, et autres péteux ont maintenant une petite dédicace.

Si ce pamphlet pouvait leur enseigner l’humilité, je serais comblé.

« Naufrage »

Vite, un antidépresseur !

Je ne saurais dire dans quel état d’esprit j’étais précisément alors que j’écrivais ces lignes il y a maintenant près de 10 ans, mais comme c’était le seul texte plus ou moins abouti de la période 2004-2008, je tenais à le terminer … et vite aller voir mon psy.

A ne lire que sous contrôle médical.

A vos risques et périls.

« Poubelle TV »

Plus de 250 chaines et pas un programme intéressant.

D’accord, il est près de 4 heures du matin et je me réveille tout juste avec la nuque endolorie, d’accord ce n’est pas une heure de grande écoute et les chaînes ne se battent pas pour l’audimat, mais quand même !

J’aimerais du philosophique, du scientifique, du poétique, je voudrais rire, frissonner, rêver ou voyager, même à 4 heures du mat’, même avec la tête coincée de côté et un dégoûtant filet de bave sur une joue marbrée des plis du coussin.

J’y ai droit !

« Pour que l’amour »

Le sexe comme exercice anodin et banal, le où la partenaire comme produit de consommation.

Voici les rapports humains et amoureux comme un jeu déshumanisé, froid et lisse.

Quand on est “sage“ et “rangé“, le sexe pour le sexe, la perspective de partenaires multiples peu tenter, mais si l’on franchit le pas, si l’on s’adonne au jeu du sexe “moderne“ et avec de multiples partenaires, la pratique du sexe sans amour ne laisse-t-elle pas un grand vide affectif ?

Le jeu est-il réellement satisfaisant ?

« Requiem »

J’ai voulu ce texte comme une offrande faite à la femme, un hommage à sa beauté et sa sensibilité.

Qu’y a-t-il de plus beau que faire l’amour avec une femme ?

Qu’y a-t-il de plus beau que la découverte de son corps, quand elle s’offre ?

La femme peut-elle faire un plus beau cadeau à un homme que l’inviter dans son intimité ?

Rares sont les moments de pure grâce ici-bas, celui-ci est indéniablement le plus magnifique.

… Mais ce n’est que mon opinion, libre à vous de penser différemment.

« Rio Grande »

Deux solutions s’offrent à un mexicain pour entrer aux Etats Unis, l’une est légale, l’autre non.

Entre la clandestinité et l’armée, le choix peut-être difficile.

La guerre du golf a offert la possibilité aux gringos de signer pour entrer légalement.

Combien ont vu les States et combien sont morts loin de la terre promise ?

« Si c’était à refaire »

Erreur d’aiguillage, erreur de parcours, mauvais choix, fausses options.

Faut-il lister remords et regrets ?

Ce reportage est bien triste, ces personnes pleines d’amertumes semblent n’avoir vécu que pour rebondir d’une déception à une autre, d’une mauvaise aventure à une pire encore.

« Sur les rails »

Le trafic de drogue est une réalité.

Ceux qui vivent en marge prennent tous les risques dans les citées et sur les autoroutes pour de l’argent facile.

Quelles ambitions ?

Quel avenir ?