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le papier, la plume et l'encrier

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  • Si l’écriture est un partage, partage d’idées, de coups de cœurs, d’envies, d’histoires de vie … partage de tout ce qui compte, de ce qui nous importe vraiment, j’espère que cet espace saura vous donner l’envie de me lire et de réagir à mes mots.
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le papier, la plume et l'encrier
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30 août 2014

Août 2013

 

Août 2013

J’ai commencé la rédaction de mon premier roman, mais cela fera l’objet d’un prochain message.

 

J’ai donc fait deux petits “écarts“ en écrivant « Tati … » et « Un chat noir … », mais cette activité sera en sommeil pour les prochains mois.

En sommeil ?

Pas complètement !

Le 20 Août, j’envoie ma candidature pour prendre part à un stage d’écriture de lyrics à ASTAFFORT.

C’est ainsi qu’en novembre, je pars pour un stage intensif d’écriture de chanson avec une quinzaine d’autres participants dans les locaux des VOIX DU SUD, le centre de formation créé par M. Francis CABREL.

Le texte doit être au service de la musique, et je découvre pour la seconde fois en quelques mois ce que frustration signifie.

Le thème est imposé, les musiciens me donnent la métrique et je dois écrire un texte, le tout doit être en boite en 4 heures.

Rien à voir avec mes habitudes d’écriture.

Quand le texte prévoit 7 pieds et que le chanteur en veut 9, je dois changer mon texte pour que mon rythme calque le sien.

Notre temps se partage entre cours théoriques ou pratiques et exercices de compositions.


 

La règle est simple :

Thème

Angle d’attaque

Accroche verbale

CCC (clarté, curiosité, compréhension) Qui parle, à Qui, et de Quoi ?

Métrique (rythme, pieds)

Evolution de la narration (le fil de l’histoire)

La structure du morceau (comme des légo : C,C,C,R,C,C,R …)

C = Couplet                        R = Refrain

 

Les différentes parties d’une chanson, ce que l’on appelle la structure du morceau, peut comporter tout ou partie de :

Klaxon

Intro

Gimmick

Couplet(s)

Pont

Pré refrain

Refrain

Poste refrain

Couplet(s)

Solo

Phrase

Outro


 

Des exercices de compositions, deux titres verront le jour, qui seront enregistrés le soir, lors du concert que nous donnons entre nous.

Ce stage sera un apport magnifique, et ce que j’apprends sera très précieux, mais je comprends alors une chose cruciale pour la suite.

Le texte et la musique ne peuvent exister l’un sans l’autre, seul le slam et le rap permettent une totale liberté dans l’écriture.

Mes textes restent, mais si j’ai un jour le bonheur de les mettre en musique, des ajustements seront impératifs.

Je garde donc mes 85 textes déjà écrits, je garde le fichier regroupant les quelques 150 thèmes restant à développer, et tout en me concentrant sur le roman, je cherche un ou des groupes ou artistes pour collaborer.

 

Le message est donc maintenant passé :

Avis aux musiciens en mal de textes, n’hésitez pas à me contacter, c’est avec plaisir que je vous répondrai.

 

Qui sait, peut-être qu’à nous 2, 3, 4, … X, nous composerons le prochain succès planétaire.

Passons maintenant à la partie littérature et retrouvons nous dans le message suivant.

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30 août 2014

Juillet 2013

Juillet 2013

 

« Alcooliques anonymes »

Je suis simplement amusé de réaliser que la première chose que l’on fait en arrivant chez les alcooliques anonymes, c’est ? … c’est ? … 

De se présenter.

Ceci ne relève pas d’une expérience personnelle !

 

« Les p’tits mots de Laura »

Je vous ai parlé plus tôt de défis, voici le second.

Il est ici question d’une histoire des plus personnelles puisque ce texte est une lettre ouverte entre un père et sa fille.

Les souffrances d’une enfant dans un petit mot auquel le père répond.

Contrairement au reste de mes textes, celui-ci est notre histoire, et nous avons tous deux beaucoup pleuré à sa lecture.

 

« Octo Facho »

L’histoire d’un homme, collabo sous l’occupation, vivant en paria en périphérie du village, nostalgique du nazisme.

J’ai tiré de l’histoire de ma famille le passage sur le passeur, rôle que mon grand-père a été amené à remplir quelques fois durant l’occupation.

Je me suis également inspiré d’un des anciens du village vivant complètement à l’écart de la communauté.

J’ai longtemps demandé les raisons d’un tel isolement mais le sujet semblait être tabou.

J’ai fini par en comprendre les raisons à force de harceler ma grand-mère.

Si les personnages ont existé, l’histoire est une fiction. (Même si mon aïeul a effectivement vécu cette terrible expérience, une nuit, dans les bois sous Challex, à la frontière Suisse)

 

« Octo »

Encore une histoire parlant d’un petit vieux qui m’a été inspiré par le septième art.

Deux sources sans aucun point commun que d’être des films.

“Cocoon“, où un groupe de séniors vit dans une maison de retraite.

“La ligne verte“, un retraité, Paul EDGECOMB vivant dans une pension de retraités, raconte sa vie à une congénère dans une cabane isolée où il garde une petite souris (Mister Jingles)

Drôle et triste à la fois.

 

Comme mentionné plus tôt, je participe à un stage d’écriture de scénario dans les locaux de l’université de Genève.

UN REGAL !

Je découvre les bases la discipline, et j’y apprend également une règle fondamentale de ladite discipline, règle qui s’applique, on me l’enseignera plus tard, à toutes les professions de l’écriture : La frustration.

Dans un scénario, on ne rédige pas, on ne romance pas, on ne se permet aucune fantaisie, on énumère des actions.

Le présent, toujours !

Le verbe d’action, toujours !

Pas d’état d’âme, pas d’intentions, pas de sentiments, uniquement de l’action, et au présent !

 

Mais revenons sur les lyrics.

Les deux derniers textes qui suivent datent d’octobre et novembre 2013.

Ce seront mes derniers lyrics pour le moment, ayant décidé de m’attaquer à un projet très ambitieux : le roman.

 

 

« Tatie Jacqueline »

Lors de mes balades dans la campagne avec mon chien, je rencontre souvent une petite vieille, retraité et raciste.

Elle est gentille, mais nos points de vue divergent souvent, notamment à propos des étrangers.

J’ai ici voulu lui frotter quelque peu les mollets avec une ortie pour la punir gentiment pour ses débordements verbaux.

Et comme elle devait être un peu méchante dans cette histoire, je lui ai donné le prénom de quelqu’un que je n’aime pas.

Bien fait !

 

« Un chat noir passe sous une échelle »

Je m’amuse parfois de certaines superstitions auxquelles les gents croient, n’étant pas superstitieux moi-même.

Ce petit pamphlet s’amuse à gentiment se moquer de ces croyances.

Si je peux me permettre un petit conseil, ne soyez pas superstitieux, cela porte malheur !

30 août 2014

Juin 2013

Juin 2013

Ce mois-ci, les séniors sont à l’honneur.

Deux textes sarcastiques sur les pépères mauvaises langues, et une histoire toute en tendresse parlant d’une adorable et frêle petite vieille

 

« Arthrite club »

Un bistrot, un groupe d’incontournables vieux ronchons et tout un florilège de ragots.

Un texte un peu moqueur, comme une brève de comptoir.

 

« Le banc des ragots »

Tout bon “rural“ ayant connu le petit village avec son banc perpétuellement occupé par un duo de petit vieux devrait se reconnaitre dans ce récit … si j’ai réussit cet exercice.

Pour les besoins de mon histoire, ces deux vieilles carcasses sont expertes en ragots et médisances, bien entendu.

 

« Mamie bisous »

Episode de tendresse inspiré par la scène durant laquelle Kate WINSLET découvre les dessins de Léonardo DI CAPRIO dans le film Titanic.

Le fusain qu’il nomme « La dame aux bijoux » fut le déclencheur de ce texte tandis que deux autres films furent d’une grande influence sur l’histoire qu’il raconte de part certaines scènes parfois très brèves qu’ils comportent.

L’un est “Un long dimanche de fiançailles“, l’autre est “Les enfants du marais“.

30 août 2014

Mai 2013

Mai 2013

 

« A ceux qui parlent entre guillemets »

Les citations sont à la mode.

A l’instar de Fabrice LUCHINI, certains usent et abusent du prêt à penser, du prêt à parler.

Mais si pour certains cela relève d’une culture générale enviable et admirable, il est parfois évident que le paraître est le leitmotiv de celui désireux “d’être“ sans y parvenir, désireux de donner de sa petite personne une image plus reluisante que le reflet que lui renvoie le miroir.

Citer quelqu’un peut aider à se faire comprendre.

La citation à tout prix nous fait juste passer pour des péteux.

Alors attention au phénomène de mode.

Certaines citations tournent beaucoup sur les réseaux sociaux, comme il est très branché de parler de personnes bipolaires, de pervers narcissiques …

 

« Amistad »

L’esclavagisme et les négriers, un sujet que je désirais aborder depuis longtemps.

Légitimé en sont temps par les plus honorables instances de divers états comme les plus hautes instances religieuses de divers confessions, ce commerce honteux a perduré bien au delà des lois et des interdictions.

Une pensée émue pour ces hommes, ces femmes et ces enfants que l’on traita comme du bétail.

Détail de l’histoire assez révélateur de ce dont l’homme est capable !

A cette époque, on se souciait des conditions de voyage de chevaux lors de la traversée vers le nouveau monde alors que les êtres humains étaient entassés à fond de cale, on ne comptait les morts qu’à l’arrivée.

 

« Apartheids »

Juste un hommage adressé à ceux qui se sont battus contre le régime de la honte, souvent au péril de leurs vies.

 

« Comme un grand »

Dans un supermarché, un jour, un gamin vous donne des envies de meurtre.

Jean-Marie BIGARD préconisait le hurlement primaire pour faire passer la pilule, je me suis contenté d’écrire.

 

« Fais moi mal »

Le sujet m’est venu d’une histoire drôle, l’idée d’écrire sur le sado-masochisme m’a énormément amusé.

Ce texte sera le support d’un exercice lors d’un stage en novembre.

 

« Fortune teller »

Croyez-vous aux diseuses de bonne aventure ?

Les cartomanciennes, voyantes, docteurs marabout, praticiens en art divinatoire, extralucides, spécialiste en perception extrasensoriel, médiums … se multiplient pour nous rassurer sur notre avenir ou nous aider à en prendre le contrôle.

 

« Je connais le chemin »

Peut-on avoir la certitude que notre route croisera celle de LA femme, celle que l’on recherche, la seule, l’unique ?

Et si trouver la femme de sa vie devenait une quête ?

 

« Joyeux naninanair »

Souhaiter son anniversaire à un proche, quoi de plus banal.

Et si certaines célébrations représentaient le parcours d’une personne, racontaient sa vie, les évènements heureux, les expériences malheureuses ?

 

« La main »

Plus que toute autre partie du corps, la main a une histoire.

Une main calleuse et fripée racontera la vie du travailleur manuel mieux que le plus beau récit à qui sait la regarder, la lire, la déchiffrer.

La main m’a depuis toujours fasciné en photo, en dessin, en peinture ou en sculpture, qu’il s’agisse de celle de l’artiste à l’œuvre ou celle de son modèle.

Je raconte ici tout ce que peut-être une main.

Tout ?

Peut-être pas !

Mais j’ai au moins essayé.

 

« Le vieux conteur »

Le point de départ fut une image dans un film.

L’image est celle d’un petit fils captivé par les récits de son grand-père.

Le lieu est le grenier de la maison du patriarche.

Le titre du film est Benjamin GATES (I ou II … I, je crois)

 

« Les dé-constructeurs »

La Corse est au sommaire du journal télévisé, ce qui m’amène à repenser à un film que j’ai beaucoup aimé : L’enquête Corse.

De là à écrire une “Histoire Corse“, il n’y a qu’un pas.

Je le franchis avec bonheur et m’amuse énormément.

 

« Premiers émois »

Lors d’une soirée chez un ami, nous évoquons les années collèges et rions encore une fois des mêmes anecdotes, toujours les mêmes.

Nous avons eu l’incomparable chance de vivre notre première expérience en deux roues sur une machine de légende, le SOLEX.

Comme le dit mon ami ce soir là, ce furent nos « premiers émois ».

Je tiens dès lors le titre du texte que je lui dédie.

 

« Son corps »

Encore un hommage à la femme, sa beauté et la fébrilité qui nous saisit à la découverte de son corps.

Je vous emmène avec moi tout au long du voyage pour découvrir un territoire à nul autre égal.

 

« Une famille d’écrivains »

Un film.

Un futur gendre, un futur beau-père, une partie de scrabble, un mot compte triple fatal pour le score avec « homicide » : Un grand merci a Didier BOURDON en particulier et aux Inconnus en général.

30 août 2014

Avril 2013

Avril 2013

 

« Ainsi parlait … »

Je dois faire un aveux : La presse people, le monde des people m’agasse.

La télé réalité, la presse à scandale et tout un florilège de médias du même acabit me semblent complètement dénués d’intérêt.

C’est mon problème, me direz-vous.

Certes, mais cela m’a tout de même donné l’envie d’écrire ce petit pamphlet, petite méchanceté pleine de tendresse, et la pauvre victime de ces quelques vers voudra bien me pardonner de l’avoir ainsi utilisée pour satisfaire un petit caprice. (Décidément, tout est petit ! En l’occurrence, c’est au diapason de l’importance caractérisant cette bulle médiatique)

Allez, va ! Milles excuses Mademoiselle …

 

« Avant j’étais »

Qui disait déjà que les sentiments ressentis au début d’une histoire d’amour évoluent avec le temps ?

Certains traits de caractère si “mignon“ en début de parcours deviennent miraculeusement les pires défauts quand la passion meurt.

Avant j’étais ? Mais je suis toujours ! Ce qui a changé, c’est le regard de l’autre.

 

« Le bon grain de l’ivraie »

Une histoire de couple, un parcours amoureux, deux jeunes personnes se rencontrent, s’aiment, d’éloignent, se déchirent, se séparent, se perdent de vue.

Des années plus tard, quand on repense à ce morceau de vie, quand les passions se sont apaisées et que chacun s’est reconstruit et a ouvert un nouveau chapitre, ne gardons nous pas toujours vivaces les bons moments, occultant les discordes ?

J’aime à penser que notre inconscient lisse et polit les aspérités et rugosités de notre histoire.

Comme le disait STENDHAL « Je ne veux désormais collectionner que les moments de bonheur. »

Heureuse philosophie.

 

« Le libre échange »

Encore un documentaire dressant le bilan à propos d’un problème de société : La prostitution.

Ce documentaire ne peut traiter le sujet sans aborder l’esclavagisme et le commerce d’êtres humains, puis qu’il parle de ces femmes de l’Est tombant dans le piège de réseaux de prostitution les arrachant à leur terre et leurs familles pour les mettre sur nos trottoirs.

Un texte sarcastique traitant d’un problème grave que l’on classe dans la rubrique des fait divers.

 

« Tribute to B »

Quelqu’un m’a dit :

« Ecris de beaux textes si tu espères un jour intéresser un artiste ou être publier »

J’ai entendu à la radio une chanson, j’ai écouté les paroles, et en toute modestie, j’ai trouvé cela tellement ***** que j’ai immédiatement écrit un hommage à l’auteur.

Je sais que les goûts varient et que ce qui peut paraître génialissime pour l’un peut être nullissime pour un autre.

Il en va certainement de même pour mes textes.

Comme j’avais depuis longtemps envie d’écrire une absurdité, un texte sans queue ni tête, voilà, c’est fait.

 

« Un p’tit médoc ? »

Ce soir, un reportage sur l’industrie pharmaceutique.

Hé oui, encore un documentaire, que voulez-vous !

Les témoignages, les procès (ou l’absence de procès, parfois), les scandales, les conséquences et les effets secondaires, les mensonges, les impératifs économiques, les pressions, les chantages, les manipulations, les conflits d’intérêts …

Bien venu dans le monde des Bisounours.

Un autre texte sarcastique traitant d’un autre problème grave, également classé dans la rubrique des fait divers.

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30 août 2014

Mars 2013

Mars 2013

 

Mois des demandes et des cadeaux.

 

Première demande, ma fille voudrait composer sur sa guitare et aimerait que je lui écrive un texte (Chouette, ma première commande)

WAOUW !

Il faut se mettre dans la peau d’une ado, trouver un thème d’ado (bon, ben ce sera l’histoire d’un amour trahi, alors) et écrire comme une ado (et dire que je n’écoute pas de R&B)

Le challenge est de taille, alors on se relève les manches.

 

« Ce que durent les roses »

J’ai imaginé une histoire d’amour entre deux jeunes, première année de fac, de la rencontre à la séparation, racontant le passionnel et l’éphémère de nos amours à cet âge.

Ma fille a maintenant 17 ans, ce texte semble lui parler, elle a le sourire.

 

Seconde demande, plutôt devrais-je dire suggestion, Sabine (eh oui, à l’instar d’un certain Emile ZOLA, mes accusations sont nominatives) me dérange en pleine création avec une information de premier ordre :

Une association ou fondation œuvrant à la promotion et à la défense de la langue française dans le monde arbitre un concours d’écriture.

La mission est l’écriture d’un poème en français, le titre imposé étant “D’où sont les mots“.

« Il faut que tu le fasses, il faut que tu le fasses, il faut que tu le fasses … » (et je ne vous retranscrit pas la gestuelle qui va avec !)

Donc !

Je m’exécute sur-le-champ.

Qu’elle n’est pas ma surprise, alors que je remplis le formulaire d’inscription et m’apprête à poster en ligne le fruit de mon travail, de constater que ce concours n’est ouvert qu’aux personnes non françaises.

Bref !

Le texte est terminé et je dois avouer que j’ai trouvé l’exercice assez plaisant et gratifiant.

Cela aura eu le mérite de me prouver qu’avec du travail il m’est possible d’écrire un texte sans attendre que l’inspiration vienne d’elle même, l’inspiration peut se provoquer.

Je comprends mieux maintenant ce qu’a voulu dire Marc LAVOINE un matin sur France INTER quand il disait que l’écriture est un exercice quotidien qui requière de la discipline.

Ne pas simplement attendre l’inspiration, mais la forcer, aller la chercher partout, tous les jours, et cela demande de la volonté, de la constance et de la rigueur.

 

« D’où sont les mots »

Petite critique de la société actuelle par le biais d’un parallèle entre le monde moderne et l’histoire de Babel où fut érigée la fameuse tour, telle qu’évoquée dans la Genèse.

 

Les cadeaux !

Ce mois ci, on m’offre (Sabine, pour ne pas la dénoncer) un stage d’été aux universités de Genève, en section cinéma.

Ecriture d’un scénario.

Cadeau très original et merveilleusement bien choisi, je suis enthousiaste.

Nous y reviendrons plus tard, en Juillet 2013, pour être précis.

30 août 2014

Février 2013

Février 2013

 

De nouvelles idées viennent, mais l’inspiration pour les développer n’est pas toujours au rendez-vous.

Alors je continue d’ouvrir fichier après fichier, et la liste des thèmes en attente s’allonge.

Heureusement, parfois, la magie opère et la chanson prend forme.

A vrai dire, ce ne peut être une chanson car la musique manque.

Nous dirons donc que le poème se dévoile.

A la lecture de mes textes, mes proches pensent souvent à un poème ou imaginent un grand type appuyé sur une cane aux allures de lecteur public. (Tout le monde voit de qui je parle ?)

 

« Armageddon »

Je suis devant la télévision, regardant un reportage sur les Mayas et un archéologue nous explique le fameux calendrier qui fixa en son temps le jour de la fin du monde.

Etant mort comme le reste de la population mondiale, mais toujours en bonne santé, je décide d’asticoter un peu ces prédicateurs plus ridicules les uns que les autres.

Mon calendrier des postes s’arrête brusquement le 31 décembre de cette année, je vous fait la prédiction que … je vais en acheter un autre pour l’année prochaine.

 

« Des trucs en -logue »

Aujourd’hui, des témoins de quelque chose sont passés à la maison pour me vendre leurs mensonges, je les ai gentiment remercié et leur ai tout aussi gentiment demandé de quitter les lieux en lâchant mon chien.

Ecrire sur les sectes m’a bien défoulé.

 

« Loser ou winner »

Je suis parti d’une constatation, c’est que Loser ou Winner, tout dépend du point de vue, du contexte, de la conjoncture.

De plus, un ancien m’a dit un jour :

« Surtout, reste humble et respectueux quand tu reçois une promotion, que tu grimpes dans la hiérarchie, on ne sait jamais qui l’on croise en redescendant l’échelle sociale. Ne fais jamais à autrui ce que tu ne veux pas qu’on te fasse. »

Je me suis toujours efforcé de respecter ce principe … j’espère ne pas avoir failli.

 

« On n’me fera pas croire »

Le principe consiste ici à nier certaines évidences en alternant humour, plaisantant sur tel ou tel sujet, et critique de notre société.

 

« Paul en ploie »

Le jeu de mot m’est venu hier en passant devant le centre de ma ville.

Les mines déconfites attristent, certains sont gênés d’être regardé, gênés par leur condition de chômeurs, ceci est pour eux.

 

« Son ex »

Ma fille regarde un film pour ado sur canalsat.

A l’image, un jeune tente de sortir avec l’ex de son copain.

Le thème est vieux comme le monde, une histoire d’amour commence, fini, jusqu'à la trahison du copain, le tout est traité avec humour.

 

« Tu pues »

Hier, j’ai croisé un ex collègue de travail.

Mon nez m’a donné le titre de cette chanson.

Mon humour a fait le reste.

Cet humour serait-il à votre goût ?

 

« Voyager en France »

Le journal télévisé ouvre son édito sur la grève de la SNCF et le raz le bol des usagers.

Je saute sur l’occasion, elle est trop belle.

30 août 2014

Janvier 2013

Janvier 2013

 

Aller, il faut avancer un peu et arrêter de lire et relire ce qui est déjà sur le papier pour se concentrer sur la création.

Janvier verra la naissance de 5 nouveaux textes provenant de nouveaux thèmes.

 

« Cast Away »

Alors que je tuais le temps, attendant que ma fille sorte de son cours de chant, une petite dame entra dans le salon de thé où je me cachais du froid et de la pluie.

Elle faisait visiblement partie de ceux que j’appelle avec tristesse les naufragés de la vie, vivant pour et grâce à son petit chien, son seul support affectif dans une société qui lui est étrangère et agressive.

 

« Charlotte, tu chipotes »

Grande crise de rire avec ma fille en évoquant le passé, les anecdotes ne manquent pas, et à repenser à son adolescence, à ses copines d’alors, l’idée me vient d’écrire un texte sur une ado type du 21 nième siècle.

Un certain Elie SEMOUN l’aurait appelé Kévina, pour ma part, ce sera Charlotte.

Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne serait que pure coïncidence …ou pas.

 

« Homme, sweat homme »

Juste partir d’un simple jeu de mot et voir où cela nous mène.

 

« J’suis transformiste »

Les LAMA, AZNAVOUR, REGGIANI, BREL, BARBARA, qui sais-je encore … Voilà des artistes capables d’écrire de véritables chefs-d’œuvre de la chanson française.

Bien fou est celui qui voudrait tenter de rivaliser avec de tels monuments du patrimoine artistique francophone.

Je pense que le défit est lancé.

Je le relève à deux reprises, un autre texte suivra en juillet.

L’avenir nous dira peut-être si l’exercice fut un succès.

Celui-ci rendra hommage à Mr AZNAVOUR pour les paroles de « Comme ils disent » qui passe en ce moment sur ma stéréo alors que j’écris ces lignes, des frissons courent sous ma peau.

Le second s’attaquera à un texte de Frank THOMAS interprété par Claude FRANCOIS (une vague histoire de téléphone qui pleure)

 

« Vintage »

Les années 70 à l’honneur avec le retour de meubles, accessoires, objets de déco que nous avions mis au rebut au fond d’une cave, dans un grenier ou à la décharge.

Retour en force également des friperies où l’on achète à prix d’or une veste au motif psychédélique, une chemise “flower power“ un vieux jean élimé et délavé, comme ceux que maman et papa ressortent pour se déguiser au moment des fêtes, ces T-shirt usé qu’ils ont déchiré pour faire des chiffons.

Mais voyons un peu plus loin !

Qu’est ce qui pourrait être “Vintage“ également ?

Je vous laisse chercher.

30 août 2014

Décembre 2012

Décembre 2012

 

Mon style se précise de plus en plus et s’affine.

A la lecture de mes textes, je réalise que beaucoup d’erreurs de débutant sont visibles et je décide de les reprendre un à un.

Le nouvel an approche et je n’ai ajouté qu’une seule et unique brique à l’édifice.

J’ai n’ai toutefois pas chômé puisque bon nombre de lyrics que je pensais terminées furent modifiées.

Eternel insatisfait, je lirai, relirai, et relirai encore chaque page pour changer un mot, une tournure, trouver un synonyme, parfois simplement changer la ponctuation, ou corriger une faute d’orthographe, car il me faut avouer que ce n’est pas mon domaine de prédilection.

Certains textes, trop courts à mon goût seront repris, les sujets seront approfondis et je passerai beaucoup de temps en recherche et documentation.

En novembre 2012, une réponse négative mais encourageante à mon courrier du 30 août est venue renforcer mon envie d’écrire.

L’artiste de grande renommée à qui j’avais adressé mes premiers textes m’encourage vivement à persévérer et regrette de ne pas donner suite à ma demande.

Auteur compositeur interprète, il est lié par contrat et ne peut intégré à son répertoire que les chansons dont il est lui-même le créateur.

C’est ainsi que la liste s’est étoffée d’un titre au sujet évocateur :

 

« Erotomane »

Lors d’une discussion sur le cinéma, débat agité opposant le septième art français au cinéma américain, les noms de Samuel LE BIHAN et Audrey TAUTOU furent évoqués.

Remonte alors le souvenir d’un chef d’œuvre où ces deux là partagèrent la tête d’affiche.

Vous souvenez vous de « A la folie … pas du tout » de Laetitia COLOMBANI sorti en 2002 ?

La structure du film et le talent de la réalisatrice m’avaient tout autant impressionnés par son originalité que la performance des acteurs, et c’est le plan que j’ai voulu respecter.

On pourrait dire ici qu’Audrey s’exprime dans les couplets et que Samuel lui répond dans les refrains.

30 août 2014

Septembre 2012

Septembre 2012

 

A pied, à cheval et en voiture, devant la télévision, écoutant la radio … toutes les occasions sont bonnes pour trouver un sujet, et cela devient presque une obsession.

 

Mon entourage le plus proche se prend vite au jeu, me proposant, parfois comme un défit, d’écrire sur tel ou tel sujet.

 

Instants privilégiés : les balades avec mon chien.

Marcher dans la campagne permet de faire abstraction de ce qui nous entoure et l’on peut à loisir s’entendre penser.

 

Remontons juste de deux jours, le 30 août.

Mes textes sont protégés.

J’ai fermé l’enveloppe, j’ai bien orthographié le nom et l’adresse, collé l’LR-AR du bon coté, en route pour la poste.

La lettre glisse dans le panier de la préposée qui ne comprend pas mon excitation.

Elle n’a pas prêté attention aux informations écrites dans le bloc réservé au destinataire.

Je rentre faire mes valises, deux semaines de vacances se profilent à l’horizon.

Descente par le centre après avoir croisé Lyon et Le Puy-en-Velay, les abords de l’A75, le Gévaudan.

Découverte d’une chambre d’hôtes fantastique dénichée sur la route d’Albi : Le Favaldou, dans l’Aveyron.

La table d’hôtes de Marie-Jo mérite le détour, l’accueille et l’ambiance y sont incomparables.

Rendez-vous est pris pour les années suivantes, un pèlerinage vient de naître.

Petit tour dans les grands Causses avant de passer voir les amis à Nizas, puis à St Gély-du-Fesc.

Retour dans le pays Gessien mi-septembre.

 

Quelques nouvelles idées enregistrées sur mon Ipod me brûlent les doigts, vite, à mon clavier.

Septembre, pourtant bien avancé verra tout de même la naissance de 6 nouveaux textes

 

« Cucurbitacée »

Je viens de régler le mandat postal, m’acquittant d’une amende de 90 francs suisses pour dépassement en stationnement Horodaté.

Je règle donc mes comptes avec les contractuelles.

Comme j’aimerais pouvoir leur facturer mon temps d’écriture également à 9 Francs la minute.

 

« Guère de guerre »

Nous nous faisions la réflexion en dinant un soir, le journal télévisé en fond sonore, que les images et commentaires journalistiques sur les guerres sont si habituels de nos jours que plus personne ne semble mesurer la tragédie quotidienne de l’actualité mondiale.

Un conflit armé, un génocide, on s’indigne, on s’apitoie, on se mobilise, puis on se désintéresse et l’on passe au scoop suivant.

 

« Humainement correcte »

Nous avons ici un coup de gueule contre l’hypocrisie l’égocentrisme, les travers de l’homme en général.

N’étant pas réellement satisfait de la démarche comme du résultat, je ne m’attarderai pas dessus.

A décharge, ceci fait partie des textes quasi terminés entre 2004 et 2008, …

Ceci explique cela.

 

« J’suis un homme à présent »

J’ai revu récemment Rues barbares de Gilles BEHAT.

L’idée de ce texte m’est venue quand le jeune garçon Lobo se rend chez Tillie, la prostituée.

La rencontre d’un pré-ado et d’une professionnelle comme première expérience sexuelle, quand l’urgence se fait sentir dans les veines chargées d’hormones du sujet, voilà un thème promettant une écriture caustique.

 

« La fille à bicyclette »

En faisant des recherches sur le cinéma et quelques stars du grand écran, pas forcément les plus renommées, mais celles que j’aime, je me suis arrêté sur le profil de Guy MARCHANT.

Passant en revue sa filmographie, je tombe sur « Les maris, les femmes, les amants »

Quelques scènes du film me reviennent en tête, comme celle de la veuve PICHARD parcourant les chemins de l’île de Ré sur son vélo.

L’image, l’ambiance du film, et le décor est planté.

 

« Le criminel à l’opinel »

Il y a quelques jours, passant devant l’école primaire, je me suis amusé à observer les gamins, et plus particulièrement les interactions au sein d’un groupe de 6, 8 gosses.

Un caïd en culotte courte gonflait les muscles qu’il aura dans quelques années pour impressionner les filles et assoir sont autorité dans la meute.

J’ai immédiatement repensé à quelques uns de mes camarades de classes, et ce texte s’est quasi écrit tout seul.

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